August Emil Fieldorf, né le 20 mars 1895 à Cracovie et mort le 24 février 1953 à Varsovie, est un militaire polonais. Après la Seconde Guerre mondiale, il est accusé par le régime stalinien en Pologne de haute trahison et d'espionnage, il est alors condamné à mort puis exécuté

 

Les « soldats maudits » (Żołnierze wyklęci, en polonais) est le nom attribué à certains mouvements de résistance polonaise qui se formèrent vers la fin de la Seconde Guerre mondiale et après. Créés par quelques membres de l'État polonais clandestin, ces organisations clandestines continuèrent leur lutte armée contre le gouvernement stalinien de Pologne dans les années cinquante. Les actes de guérilla inclurent un déploiement d'attaques militaires lancées contre les nouvelles prisons communistes ainsi que contre les bureaux du MBP, le Ministère de la Sécurité intérieure polonais, les lieux de détention pour prisonniers politiques, et les camps de concentration disséminés à travers le pays. La plupart des groupes anti-communistes polonais cessèrent d'exister à la fin des années quarante ou dans les années cinquante, pourchassés par les brigades d'assassins des services du MBP et du NKVD. Cependant, le dernier « soldat maudit » connu, Józef Franczak, fut tué dans une embuscade seulement en 1963, soit presque vingt ans après la mainmise des Soviétiques sur la Pologne.

Les Cichociemni ("les silencieux et sombres" ou "Les invisibles et silencieux") étaient une élite de parachutistes des opérations spéciales de l'Armia Krajowa (en polonais, Cichociemnych Spadochroniarzy A K)  durant la Seconde Guerre mondiale. Ce corps d'élite fut créé par des Polonais de l'Armée polonaise de l'Ouest et eut pour première base la Grande-Bretagne. Leur mission était d'intervenir essentiellement dans la Pologne occupée.